Dans notre ère numérique, où les frontières entre réel et virtuel s’estompent, où la forme artificielle tend à dominer,
Apolline propose une exploration des concepts d’identité et du culte du corps et de la beauté.
À travers l’utilisation de l’intelligence artificielle, elle crée des portraits hybrides fusionnant son visage
avec ceux des femmes les plus influentes sur le web. Ces portraits captent l’essence de notre époque où la technologie
façonne notre perception de nous-mêmes et de notre environnement.
Ces figures pétrifiées, capturées dans leur éclat éphémère, nous rappellent la fragilité du désir, tout en interrogeant
les capacités des technologies contemporaines à figer et transformer.
Apolline questionne ici les normes de beauté perpétuées par les réseaux sociaux et le patriarcat.
En explorant les retouches d’images, elle remet en question les pressions sociales
liées à l’apparence physique et invite à réfléchir à la manière dont plaisir, beauté et technologies sont liées.
Apolline est une jeune artiste diplômée du master Arts, Création numérique de l'Université d'Aix-Marseille et actuellement en DNSEP Art aux Beaux-Arts d'Angers. Jouant principalement avec les métaphores et les personnifications, Apolline Muller a pris pour objet la sexualisation ainsi que l'objectification du corps humain. Nous invitant à repenser la société, l'artiste utilise les végétaux comme moyen de détourner, de confronter la fatalité, tout en utilisant la perception féminine et masculine comme réceptacle de rébellion. Ses œuvres révèlent la manière dont la beauté, mais aussi les stéréotypes prennent place dans notre quotidien en véhiculant des schémas d'oppression.
Avec le soutien d’halone.
Do you like me now? © Léo Huet
Do you like me now? © Léo Huet